“Premier baiser”

Poème à la forme libre sur l’imaginaire du premier baiser.

Avant-propos

Quand vient le printemps, les premières fleurs du beau temps, viennent les premiers battements, ce flottement qui peut rendre notre esprit blanc, l’espace d’un instant seulement. Ce poème évoque l’invitation dans un jardin secret, normalement inaccessible. La nature environnante représentant les autres personnes, les inconnus, devient abstraite et sans importance, ce qui nous entoure n’a plus de sens car le sens se trouve devant nous, dans les yeux qui nous fixent. On est rongé par l’incertitude au point que la proximité physique peut se transformer en clivage psychologique, jusqu’au moment. Tout s’arrête dans l’agitation, les évènements sont continus et discontinus dans cet impossible paradoxe, et il ne reste plus que le bonheur et ce souvenir heureux.


L’amour ne veut pas la durée, il veut l’instant et l’éternité.

F. Nietzsche
Premier baiser
par Vincent CALISTO - à S.

Promenade fleurie de roses à ton jardin,
À la timide beauté encore secrète,
Le temps dansait avec ces fleurs dont le parfum,
Rendait la nature nous cernant si abstraite.

Cette valse dans l’incertitude de l’instant,
Fit que nous étions aussi proches mais distants,
Quand soudain cette brève florale caresse, 
Dans nos cœurs doucement agités, la tendresse.


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